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Aux sorciers de mon village, et sorcières de ma famille.

Dans le ciel

 

Une pluie noire frappe les arbres et les hommes.

Le ciel, le vent, la terre, s'étreignent dans la boue.

La méchanceté du temps pesant des tonnes,

N'égale pas celle des affreux marabouts.

 

Paquets de carne, sans squelette ni cervelle,

Rampantes créatures, sans âme et sans cœur,

Aux langues fourchues, crachant venin et fiel,

Sordides par nature, respirant par la peur.

 

L'encre profonde du jour n'est pas assez noire,

Pour aveugler l'iniquité des mécréants,

Empoisonnant de leurs philtres et potions à boire,

 

De leurs humeurs pourries, la vie des vrais croyants,

Qui pleurent avec tristesse la femme disparue

Dans le ciel, auprès d'une étoile blanche et nue.

 

 

"Le splendide égoïsme des étoiles"           Max STIRNER

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